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Niger : « Mensonges, contre-vérités… », l’ex-président Issoufou recadre Jeune Afrique

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L’ancien président du Niger, Mamadou Issoufou, s’exprime enfin depuis le coup d’Etat du 26 juillet. Dans une mise au point de sa fondation, l’ex-chef d’Etat dénonce ce qu’il qualifie de « mensonges » et de « contre-vérités » de la part du journal Jeune Afrique.

Quel rôle Mamadou Issoufou, l’ancien président du Niger, a-t-il joué dans le coup d’Etat qui a renversé son prédécesseur le 26 juillet dernier? Dans un article intitulé  » Pourquoi l’opération française “il faut sauver le soldat Bazoum” a été abandonnée », Jeune Afrique a pointé de manière à peine voilée l’implication de M. Issoufou dans la destitution de Mohamed Bazoum.

Dans l’article incriminé, le journal évoque l’opposition de l’ex-président Issoufou à toute intervention militaire susceptible de rétablir son successeur au pouvoir ainsi que l’intervention de son fils visant à dissuader une contre-attaque de la part des forces demeurées loyalistes. Jeune Afrique, qui s’étonne du silence du président Issoufou suite au coup d’Etat, explique que l’ancien président a commandité le général Abdourahamane Tiani, auteur du putsch.

Pour la fondation Mamadou Issoufou, il s’agit ni plus ni moins que de « mensonges » et « contre-vérités ». « Vos sources d’informations, pour des raisons qui leur sont propres, vous induisent en erreur en distillant des mensonges selon lesquels Issoufou aurait été « complice » ou même « commanditaire » des événements du 26 juillet 2023. D’ailleurs votre article précise que ces accusations ne sont basées sur aucune preuve », a réagi la fondation.

« Ces contrevérités sont répandues à dessein par des milieux bien connus qui n’ont pour seul objectif que de détruire la grande réputation dont jouit le président Issoufou de par le monde », ajoute la mise au point.

Président du Niger entre 2011 et 2021, Mamadou Issoufou avait soutenu la candidature de Mohamed Bazoum. Depuis le putsch du 26 juillet, l’ancien chef de l’Etat ne s’est pas exprimé. Ce qui, aux yeux de Jeune Afrique, est un soutien aux militaires qui ont pris le pouvoir. En clair, pour Jeune Afrique, le seul moyen de sauver « la démocratie nigérienne » serait de soutenir une intervention militaire, au mépris de la vie des 22 millions de Nigériens.




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