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Sénégal : ce mercredi, pouvoir et opposition organisent deux dialogues antagonistes

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C’est un mercredi qui s’annonce tendu au Sénégal. Alors que la coalition au pouvoir appelle à un « dialogue national », une partie de l’opposition entend organiser son propre dialogue. Tout ceci dans un climat politique tendu marqué par le verdict attendu du procès de l’opposant Ousmane Sonko et du débat sur une éventuelle troisième candidature du président Macky Sall.

A neuf mois de l’élection présidentielle, le climat politique est toujours tendu au Sénégal. Demain jeudi, l’opposant Ousmane Sonko sera fixé sur son sort dans son procès pour viols. Les opposants Karim Wade, fils de l’ancien président Wade, et Khalifa Sall, restent pour l’heure inéligibles. Quant au président de la République, une troisième candidature reste un mystère. C’est dans ce contexte que cet après-midi à 16h, Macky Sall va donner le coup d’envoi d’un « dialogue national ». « Le dialogue est une tradition », rappelle le gouvernement sénégalais qui assure que « toutes les questions seront débattues » dans le cadre de ces assises.

Une partie de l’opposition a décliné l’invitation et entend organiser un contre dialogue. Ousmane Sonko et d’autres responsables de l’opposition sénégalaise n’entendent pas prendre part à ce qu’ils qualifient de « deal » et appellent à rejoindre le « contre dialogue » ou le « dialogue du peuple » organisé par la plate-forme « forces vives » F24 ce mercredi après-midi. Une éventuelle troisième candidature de Macky Sall figue en bonne place parmi les points inscrits à l’ordre du jour de cette discussion politique.

Karim Wade et Khalifa Sall, eux, vont répondre à l’invitation de Macky Sall non pas, assurent-ils, pour cautionner son dialogue. De l’avis de beaucoup d’analystes politiques sénégalais, cette participation pourrait leur permettre d’agir sur le code électoral ou peut-être d’obtenir une amnistie afin de se présenter au scrutin de 2024.




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