Au lendemain de la proclamation par la Céni des résultats provisoires de la présidentielle en Guinée, donnant vainqueur, le président sortant, Alpha Condé a avec plus de 59 % des suffrages, c’est un calme précaire qui y règne. Cellou Dalein Diallo, le leader et candidat de l’UFDG, crédité par la Céni de 33,5 % des suffrages a dénoncé « un hold-up électoral ». Ce dernier entend les contester par voie judiciaire mais aussi dans la rue.
Difficile d’obtenir un bilan fiable de ces violences post électorales. Les deux camps s’accusent mutuellement d’en être à l’origine.
Une chose est sûre, il y a, parmi les victimes, des enfants. L’Unicef en Guinée se dit « profondément alarmée » par les violences et exhorte toutes les parties à « assurer la sécurité et la protection des enfants ».
Antonio Guterres, secretaire général de l’ONU a lancé samedi un appel à une solution pacifique par le dialogue de ce nouveau contentieux électoral en Guinée.
Des émissaires de l’ONU, de l’Union africaine et de la Cédeao sont par ailleurs annoncés à Conakry pour une mission conjointe de diplomatie préventive.