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Nana Akufo-Addo

Homosexualité : la côte d’Ivoire vers une dépénalisation, le Ghana durcit le ton

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Le sujet est sur toutes les lèvres en Côte d’Ivoire, le parlement va-t-il légaliser le mariage homosexuel en allant à l’encontre des valeurs sociologiques et cultuelles ? C’est la question qui taraude l’esprit de plusieurs Ivoiriens après un projet de loi soumis par le gouvernement au parlement sur l’homosexualité. Si la question bat son plein en Côte-d’Ivoire, le président ghanéen, Nana Akuffo Addo donne son point de vue sans faux fuyants. Pour ce dernier, il n’est nullement pas question de légaliser l’homosexualité dans son pays en tout cas pas tant qu’il serait chef d’État.

La polémique sur la question de la légalisation de l’homosexualité en Côte-d’Ivoire a été suscitée par le projet d’une révision du code pénal qui évoque la question. 

« Est qualifiée de discrimination, toute distinction, exclusion, restriction ou préférence fondée sur l’origine nationale ou ethnique, la race, la couleur (…) l’orientation sexuelle (…) qui a pour but de compromettre la reconnaissance, la jouissance ou l’exercice, conditions d’égalité des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans les domaines politique, économique, social, culturel ou dans tout autre domaine de la vie publique », stipule l’article 226 nouveau.

Ce projet de révision du code pénale suscite le courroux de l’opinion publique. C’est dans le même temps que Nana Akufo Addo, le président du Ghana a déclaré avec fermeté contre l’homosexualité.

« Le mariage homosexuel n’aura jamais lieu sous mon mandat », a déclaré le chef d’État ghanéen. Cette sortie du président ghanéen rentre dans la droite ligne de l’adoption le 26 octobre dernier par le parlement ghanéen d’une loi qui condamne désormais pour 10 ans les éventuels auteurs d’actes homosexuel.

Cette déclaration du président ghanéen est saluée par l’avocat ivoirien, Me Claver N’ Dry, l’un des protestataires contre cette révision. « Le Ghana a aussi besoin d’argent pour son développement. Mais des valeurs morales ne peuvent être marchandées. » Avant d’ajouter : « Respecter le choix de chacun, ce n’est pas légaliser tous les penchants. Si tu veux, possède tes vices. Mais n’impose pas à la société de les élever au rang de normes ».




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