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Immigration : « moins d’une page dans le programme de Macron et 46 dans celui de Marine Le Pen »

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Que proposent Marine Le Pen et Emmanuel Macron sur l’immigration? Si la question a été peu abordée lors de la campagne pour le premier tour, assourdie par la guerre en Ukraine, le président sortant et la candidate du RN ne sont pas au même diapason. Seul point où les deux candidats se rejoignent, c’est sur la volonté d’expulser les étrangers qui troublent l’ordre public.

Plus de détails sur le thème des deux candidats, avec RFI :

Marine Le Pen

Si le thème de l’immigration occupe moins d’une page dans le programme Emmanuel Macron, il en occupe 46 dans celui de la candidate du RN. Marine Le Pen propose un changement radical des principes de l’accueil. Cela passerait par une modification de la Constitution, pour qu’apparaisse la notion de « préférence nationale ». Priorité aux Français dans l’accès au logement, à l’emploi et aux prestations sociales. Fini le droit du sol et l’acquisition systématique de la nationalité en cas de mariage. L’accès au droit d’asile, un droit de l’homme fondamental, évolue aussi : les demandes devront se faire uniquement dans les pays d’origine. Actuellement, une personne peut demander l’asile auprès du consulat français dans son pays d’origine, à l’entrée du territoire français ou une fois qu’elle a été admise à pénétrer sur le territoire français auprès de la préfecture.

Emmanuel Macron

La ligne d’Emmanuel Macron est sinon plutôt de durcir certaines mesures : limiter l’accès aux titres de séjour long à ceux qui justifient d’une insertion professionnelle et d’un certain niveau de français. Le candidat d’En Marche compte d’ailleurs accélérer les procédures d’examen des demandes de droit au séjour ou de droit d’asile. Un refus sera automatiquement assorti d’une procédure simplifiée d’expulsion. Pour cela, Emmanuel Macron entend poursuivre sa politique de sanctions envers les États qui refuseraient le retour de leurs ressortissants. Renvoyer une personne en situation irrégulière n’est pas simple, rappelait InfoMigrants surtout si cette dernière n’a pas, n’a plus – ou a détruit – ses papiers. D’un point de vue administratif d’abord, une personne sans nationalité n’est pas expulsable. Il faut que son pays d’origine la reconnaisse et accepte de la reprendre. Cette reconnaissance s’établit via l’émission d’un « laissez-passer consulaire » (LPC) or ces documents sont délivrés au compte-gouttes par les pays concernés.




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