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En grève de la faim en prison depuis une dizaine de jours, Ousmane Sonko, opposant au régime du président sénégalais Macky Sall, inquiète plusieurs acteurs politiques de l’opposition par sa santé très fragile.
« Ousmane Sonko continue la grève de la faim et refuse, de façon catégorique et systématique, que tout soin lui soit administré. Nous sommes inquiets parce que les combats qu’il engage, il les mène jusqu’à leur terme. Et personne ne peut prédire les conséquences d’une dégradation, compte-tenu de sa santé », a confié Habib Sy, président de la conférence des leaders de Yewwi Askan Wi, à Rfi.
Le 6 août dernier, Ousmane Sonko a dû être hospitalisé à l’hôpital principal de Dakar sur conseil du médecin de la prison de Sebikotane, en raison de son état de santé qui se dégrade. Cependant, le leader du défunt parti Pastef refuse toujours de s’alimenter.
Inculpé et écroué depuis le lundi 31 juillet, l’opposant sénégalais est visé par sept chefs d’accusation dont appel à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’État. Son parti Les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) a été dissous dans la foulée.
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