Trop de révélations sur ses pratiques financières…Carlos Ghosn voit son fauteuil de PDG bientôt « retiré ». Un nouveau successeur à la tête du constructeur automobile, va être désigné dans les prochains jours. Si depuis l’éclatement de l’affaire, l’Etat français, premier actionnaire de la marque au losange, plaidait pour que Ghosn puisse bénéficier de la présomption d’innocence, eh bien, il change désormais de discours. Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire demande la désignation d’un successeur à la tête de Renault.
L’absence du patron risque de se prolonger. Et cela change la donne. L’ancien patron de l’alliance automobile Renault-Nissan est triplement inculpé au Japon et maintenu en détention jusqu’à nouvel ordre.
Sans remettre en cause l’alliance avec les Japonais, souligne RFI, Bruno Le Maire réclame de passer à une nouvelle étape. « Nous avons besoin d’une nouvelle gouvernance pérenne pour Renault », a-t-il déclaré ce mercredi sur LCI.
« Ce que l’Etat – comme actionnaire de référence – souhaite, c’est d’abord la convocation du conseil d’administration de Renault dans les prochains jours, explique le ministre. La deuxième chose que nous souhaitons, c’est que ce conseil d’administration désigne une nouvelle gouvernance pérenne pour Renault (…) Il faut passer à cette nouvelle étape, parce que ce qui est essentiel, ce sont les centaines de milliers de salariés et d’ouvriers qui, aujourd’hui, disent : « Bon, on voit bien que la procédure dure, qu’il y a cet empêchement durable, eh bien il faut que nus ayons la garantie qu’il y a, aux manettes de Renault, une gouvernance qui est pérenne.« »Voir l’image sur Twitter