Le Petit Mayombo refait parler de lui. Quelques semaines après son apparition au concert de Hiro en France, l’humoriste gabonais a confié à un média de son pays avoir été exploité par son ancien manager.
Le jeune humoriste au centre des attractions au concert de Hiro à Paris change de staff. La nouvelle coqueluche des internautes, a fait récemment l’objet d’attaques de la part d’internautes qui lui reprochaient d’avoir changé d’équipe managériale après ses différentes tournées médiatiques en France.
Et selon lui ce changement a été rendu obligé en raison des abus de son ancien manager. Il a confié à Gaboreview que son ex-manager, Kendrick Mboumba avait toujours refusé d’établir “un vrai contrat” dans leur collaboration. Petit Mayombo indique n’avoir en tout et pour tout touché que 300 000 FCFA pour les prestations qu’il a données en France en début d’année.
«Aucun contrat écrit ne nous liait. Dès le début de notre collaboration, il y a peu près de 10 mois, j’avais explicitement demandé à Kendrick Mboumba d’établir un contrat écrit en tant que manager. Il m’a toujours répondu, soit qu’il le fera lorsqu’il aura du temps, soit que ce n’était pas nécessaire. Ce qui ne m’avait pas empêché d’insister, mais rien n’y a fait, jusqu’au moment où j’en ai eu assez, en plus des choses franchement pas réglo qu’il me faisait.» révèle le Petit Mayombo
Il regrette que ses anciens collaborateurs aient oeuvré pour salir son image sur les réseaux sociaux depuis son départ. Petit Mayombo a également révélé avoir été « exploité pour des misères » et avoir été « mis dans des positions inconfortables en France ». L’exemple du jour où il avait été piégé avec deux jeunes femmes à moitié nues dans une boîte de nuit :
« C’est quelques secondes seulement avant qu’elles ne viennent à mes côtés que j’ai été informé. J’ai joué le jeu. Il y a cette anecdote, mais aussi le fait que j’ai été sollicité pour des placements de produits sans plus d’explications, le fait que des personnes inconnues arrivaient dans ma chambre d’hôtel en France sans mon consentement pour faire des photos, d’être pris chaque fois au dépourvu, d’accueillir dans mon équipe des personnes dont je ne connaissais ni la moralité ni les intentions… J’ai souvent été piégé par mon ancienne équipe qui se sucrait bien sur mon dos en plus. Pour tout cachet après mes deux tournées en France, je n’ai reçu que 300 000 FCFA. Ce serait un de mes parents qui recevait l’argent, d’après ce qui m’a été laissé d’entendre. »
Petit Mayombo s’est entouré désormais d’une nouvelle équipe. il s’est engagé avec une structure française spécialisée dans le management international des artistes. Désormais en confiance, le Gabonais rêve d’une carrière internationale.