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L’adoption d’une nouvelle Constitution, un défi pour les autorités de transition

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L’avant-projet de nouvelle Constitution est sur la table du président de transition depuis ce mardi. Au sein de la classe politique malienne, les réactions politiques sont diverses entre les soutiens de la junte au pouvoir et les détracteurs.

La nouvelle Constitution se concentre sur des points essentiels comme le futur Sénat malien, la souveraineté sur les ressources naturelles, les conditions de destitution du président de la république, celui de l’Assemblée nationale ou celui du Haut Conseil de la nation. D’un côté, certains acteurs politiques saluent l’initiative.

Cependant, le président du Parti socialiste démocrate africain (PSDA), membre du Cadre qui rassemble les partis d’opposition, émet des réserves. Pour Ismaël Sacko, une simple révision du texte actuel aurait suffi. « Nous sommes opposés sur le principe. Non, ce n’est pas le rôle des autorités de la transition parce qu’ils ont pris l’engagement de sécuriser le Mali. Leur rôle, c’est d’aller vers une sécurisation et vers des élections transparentes acceptées par la majorité des Maliens. Il reviendrait au pouvoir installé légitimement, de façon démocratique, de procéder à cette nouvelle Constitution », indique-t-il.

Les citoyens maliens auront la possibilité de se prononcer sur la nouvelle loi fondamentale par référendum en mars prochain.




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