Lors de son investiture vendredi à Bamako, en qualité de président de transition du Mali, Bah N’Daw a promis de lutter contre la corruption. « Je ne peux pas permettre zéro corruption mais je ferai tout mon possible pour qu’il n’y est plus d’impunité. L’argent public est sacré », a-t-il déclaré. Il a rassuré d’accélérer le transfert de tous les dossiers de corruption à la justice.
A noter que l’officier à la retraite a prêté serment au même titre que son nouveau vice-président, le colonel Assimi Goïta.
Une double investiture qui a lieu dans un contexte particulier, un peu plus d’un mois après le coup d’État et alors que la Cédéao n’a pas encore levé les sanctions qui pèsent depuis sur le pays.
Cérémonie de prestation de serment | 25 septembre 2020
— Presidence Mali (@PresidenceMali) September 25, 2020
Le Président de la Transition Bah N'Daw et le Vice- Président Colonel Assimi Goita ont prêté serment devant la Cour Suprême du Mali. pic.twitter.com/0f7QLZlj0d
Dans son réquisitoire, le procureur de la Cour suprême est revenu sur le parcours des deux hommes, avant d’insister sur l’ampleur des défis qui attendent les deux hommes au cours des dix-huit mois que doit durer la transition.
« Votre tâche est ardue, même très ardue… Vous êtes amenés à relever des défis énormes qu’un régime mettrait des années à relever », a-t-il déclaré, citant pêle-mêle la sécurité, l’éducation, l’apaisement du climat politique, et bien sûr, l’organisation d’élections crédibles et transparentes, censées être le point d’orgue de cette transition.