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Les réseaux sociaux, un espace de liberté où la morale devrait avoir sa place

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Le Laboratoire d’analyse des mutations politico-juridiques, économiques et sociales (LAMPES) a organisé vendredi dernier à l’Université de Lomé une conférence publique autour du thème : « Les réseaux sociaux à l’épreuve de l’éthique publique : quelle déontologie pour un vivre-ensemble harmonieux ». Ces espaces de prise de parole devenus incontournables dans notre quotidien traduisent une certaine ambivalence : ils peuvent construire ou détruire la société, selon l’usage qu’en font les utilisateurs.

De Facebook à TikTok en passant par Whatsapp, Twitter ou encore LinkedIn, « les réseaux sociaux ont un impact sur notre vivre-ensemble. Cependant, l’éthique peut aussi impacter l’usage que nous en faisons. Pourquoi et comment faire un bon usage des réseaux sociaux ? », a introduit M. Koffi Agnide, Enseignant-chercheur au Département de Philosophie et modérateur de la séance.

Devant un public universitaire et extra-universitaire, le conférencier M. Kokou Awokou, Enseignant-chercheur à l’INSE (Institut National des Sciences de l’Education) et Expert en formation et utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) en Education, a établi à travers sa communication un lien entre ces outils et la morale sociale. Les réseaux sociaux font aujourd’hui partie de notre vie quotidienne et ils ne sont pas que réservés à l’élite mais plutôt à toutes les couches sociales. Vu qu’on ne peut plus s’en passer, il est devenu impératif de réglementer leur utilisation afin d’en tirer le meilleur parti pour préserver au mieux la cohésion et la paix, condition essentielle pour le développement social.

Selon M. Awokou, « ces outils que nous considérons comme étant les résultats des progrès de l’intelligence humaine sont frappés plus ou moins de ce qu’on peut appeler une malédiction ». Cette situation née de l’absence de la morale doit être corrigée à travers une théorie prêtée à Socrate : les trois tamis. Avant de partager toute information sur les réseaux sociaux, il faudra d’abord la vérifier, s’assurer ensuite que cette information est bonne et enfin, en trouver l’utilité.

Par conséquent, le conférencier a insisté sur la question de la responsabilité de chaque utilisateur qui derrière l’écran de son téléphone est d’abord un citoyen qui a le devoir de contribuer à un vivre-ensemble harmonieux.




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