Dans les pays maghrébins, malgré la crise économique et le seuil de la pauvreté qui est en nette progression, notamment en Mauritanie, n’en demeure pas moins que le gaspillage fait partie de la vie quotidienne des citoyens. Certains achètent des produits alimentaires en surplus, mais ne les consomment pas, préférant les jeter, plutôt que de faire des économies.
Le cas de ces pays touchés par ce phénomène de gaspillage de pain notamment, on retrouve la Tunisie. Les statistiques avancées affirmeraient que le volume de gaspillage alimentaire au niveau des ménages tunisiens représente 5% du total des dépenses alimentaires annuellement.
Ce qui représente environs 572 millions de dinars, selon l’Institut national de la consommation, où c’est notifié que le volume du gaspillage alimentaire enregistré est moralement disproportionné par rapport aux quelque 600.000 Tunisiens sous-alimentés, soit 4,9% de la population.
C’est en tous les cas, ce qu’aurait déclaré le Directeur général de l’institut en question, en la personne de tarek Ben Jazia. Ce qu’on peut en déduire, c’est que les études et les recherches de l’institut montrent que le volume de déchets de pain dans les ménages tunisiens, qui sont au nombre de 2,7 millions de ménages aurait atteint 113.000 tonnes par an.
Une valeur marchande d’environ 100 millions de dinars, endommageant 15,7% de ses achats totaux de pain. Les associations caritatives et autres sociales ont cependant essayé de sensibiliser la société civile par rapport à cet état de fait, mais les résultats avancés ne semblent pas satisfaisants, puisque le constat est alarmant, d’où une prise de conscience qui devait faire face à ce phénomène.