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Le système de santé de la France va être « restructuré pour les 50 années à venir ». L’est la principale information portée comminiquée mardi par le Président Français Emmanuel Macron à l’Elysée devant des professionnels de la santé.
Pour le Président, ce système doit être l’un des piliers de l’Etat-providence du 21e siècle.
« Cela ne se fera pas en un jour mais nous devons commencer dès maintenant et travailler ardemment même si cela doit durer deux à trois ans. Nous devons restructurer notre organisation pour les 50 années à venir », a-t-il déclaré.
A comprendre Emmanuel Macron, la France dispose des moyens financiers pour garantir une bonne santé au citoyen mais souffre d’une mauvaise organisation.
« Notre système de santé ne souffre pas d’abord d’un problème de sous-financement. Il pêche par un vrai handicap d’organisation » a –t-il avoué.
Et pour pallier à ces problèmes d’organisation et renforcer l’offre de soins, il propose un plan baptisé « Ma santé 2022 ».
A l’en croire, le modèle d’organisation n’est « plus adapté ni à la demande, ni à l’offre de soins ». « L’hôpital concentre les dysfonctionnements et risque l’implosion sans transformation d’ensemble », a-t-il ajouté.
Il faut souligner que le ministre de la santé, Agnès Buzyn a également annoncé mardi dans les colonnes du journal «le Parisien» les grandes lignes de ce nouveau plan notamment la suppression du numerus clausus dès 2020.
Le redoutable concours qui a traumatisé des générations d’étudiants en santé, ainsi que les quotas de places en médecine, pharmacie, dentaire et maïeutique (sages-femmes), n’existeront plus. « Une loi va être promulguée », confiait la ministre au journal.
Pour le ministre les crédits de l’assurance maladie aussi augmenteront de 2,5 % l’an prochain, au lieu des 2,3 % prévus, soit près de 400 millions d’euros supplémentaires.
Il est également annoncé dans le plan la création de 4 000 postes d’assistants médicaux, censés décharger les médecins des tâches administratives et de certains « actes simples comme une prise de tension ou de température ».
Le plan compte créer 400 à 600 des hôpitaux de proximité.
