Emmanuel Macron achève ce samedi 27 août une visite officielle de trois jours en Algérie. Entretiens avec son homologue Abdelmadjid Tebboune, visite de la grande mosquée d’Alger, étape à Oran…Ce deuxième déplacement du président français vise avant tout à consolider des liens qui se sont abîmés ces derniers mois.
S’agissant des attentes des Algériens, eh bien, elles sont légion notamment par rapport à la question des visas ou encore des investissements.
Sur les réseaux sociaux, le premier sujet est évoqué avec insistance puisque Paris a réduit de 50% le nombre de visas pour les Algériens. Ceci, en signe de protestation contre le refus d’Alger d’attribuer des laissez-passer consulaires permettant la réadmission d’Algériens en situation irrégulière.
Les jeunes veulent des facilités pour obtenir des visas leur permettant de poursuivre leurs études en France.
Pour les milieux économiques, il va falloir que Macron soit plus audacieux en matière d’investissements directs français en Algérie pour que la coopération soit plus équilibrée.
Une coopération qui doit être relancée, surtout après le départ de plusieurs entreprises françaises d’Algérie, à l’image de la RATP, de Suez et des Aéroports de Paris dont les contrats n’ont pas été renouvelés.