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Maladies cardiovasculaires: cet aliment bien connu augmenterait les risques

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Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde, selon l’OMS. Il serait pourtant possible de « prévenir la plupart » de ces pathologies, en s’attaquant à certains facteurs de risque, tels que le tabagisme ou encore la sédentarité. Dans cette liste, on retrouve également un aliment bien connu : la viande rouge

C’est ce qu’indique une nouvelle étude, menée par des chercheurs de la Friedman School of Nutrition Science and Policy (Boston, États-Unis) et du Lerner Research Institute (Cleveland, États-Unis), et publiée début août dans la revue Arteriosclerosis, Thrombosis, and Vascular Biology de l’American Heart Association (AHA).

Pendant une dizaine d’années, ils ont suivi 3.931 patients, âgés de plus de 65 ans, et ont étudié leurs habitudes alimentaires.

Ceux qui consommaient de la viande rouge ont été particulièrement surveillés. Pourquoi ?

Parce que des « apports plus élevés de viande rouge » ont été associés à une augmentation des risques de maladies cardiovasculaires athéroscléreuses (ASCVD).

En effet, les scientifiques ont constaté que les personnes qui consommaient une quantité plus importante de viande rouge présentaient 22% de risques supplémentaires de développer une pathologie cardiaque.

Ce phénomène n’a pas été relevé avec de la volaille ou encore du poisson. Alors, comment expliquer cette augmentation des risques ?

Les chercheurs précisent que celle-ci pourrait être causée « en partie par l’intermédiaire de métabolites […] dérivés du microbiote, abondants dans la viande rouge ». Certaines substances organiques, comme l’oxyde de triméthylamine ou TMAO, produites par les bactéries intestinales, augmenteraient donc les risques de développer des maladies cardiovasculaires.

Mais ce n’est pas tout : selon le cardiologue Dariush Mozaffarian, la « glycémie » ou encore « l’inflammation générale » pourraient également être mises en cause.

Un avis partagé par Meng Wang, chercheuse postdoctoral et auteure principale de l’étude. Cette dernière indique cependant que d’autres travaux seront nécessaires, bien que ces résultats représentent « une nouvelle cible pour d’éventuelles interventions visant à réduire les maladies cardiaques« .

Avec Femme Actuelle




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