Africa Top Success Ils font l'Afrique
L’aviculture reste confrontée à plusieurs défis dans le monde. A Lomé, 300 chercheurs mondiaux ont planché cette semaine sur la situation du secteur et les approches de solution pour s’adapter à l’évolution du temps.
C’est dans la capitale togolaise que s’est tenue la première Conférence avicole panafricaine (CAP). Une rencontre capitale rassemble 300 chercheurs venus d’une quinzaine de pays, dont l’Afrique du Sud, la Belgique, le Bénin, le Burkina Faso, la Chine, la Côte d’Ivoire, l’Erythrée, le Ghana, la France, le Lesotho, le Nigeria, les Pays-Bas, le Sénégal, et la Turquie.
Il s’agit d’une initiative du Centre d’excellence régional sur les sciences aviaires (Cersa) et la branche togolaise de l’Association mondiale des sciences avicoles.
Cinq parmi les thématiques abordées : environnement et systèmes de productions avicoles ; alimentation, nutrition et métabolisme ; reproduction et incubation ; qualité des produits, transformation et sécurité sanitaire ; économie de la production, souligne le communiqué.
« La consommation de viande de poulet augmente en Afrique sub-saharienne de 99% alors que la production animale n’évolue que de 56%… Les importatiosn ont progressé de 209% et sont dues à l’augmentation de la demande pour la viande de poulet liée à la croissance de la classe moyenne. », a souligné le ministre togolais de l’Agriculture Noël Koutera Bataka.
D’où la nécessité, d’accroître la production de protéines animales et d’en améliorer leur accessibilité notamment auprès des populations les plus pauvres.
Le Cersa, centre d’excellence de l’Université de Lomé créé en 2014 et financé, entre autres, par la Banque mondiale, a pour objectifs de former des étudiants de niveau Master et Doctorat venant de différentes nationalités mais aussi de renforcer les capacités des professionnels de la filière avicole en formations de courte durée.
