Omar el-Béchir continue par aligner les ennuis. Condamné à deux ans de « résidence surveillée » pour corruption, l’ancien président soudanais n’a pas pu empêcher la saisie de près de 4 milliards de dollars.
Depuis quelques semaines, les autorités du Soudan confisquent des biens immobiliers appartenant à l’ancien président, à ses proches et certains anciens officiels. De vastes terrains et des propriétés résidentielles situées à Khartoum, la capitale soudanaise sont concernées.
En plus désormais ces opérations s’étendent sur le volet financier. 3,5 à 4 milliards de dollars (environ 2 404 milliards franc CFA) ont été saisis en moins de six mois dans la galaxie Béchir. L’annonce a été faite par Salah Manaa, porte-parole du Comité anti-corruption, mis sur pied en décembre pour démanteler le système de l’ancien dictateur.
Près de 130 millions de dollars avaient été retrouvés, cachés dans des sacs dans la propriété de l’ancien président. Depuis, les biens de son parti, de médias, ou encore d’amis et proches ont été soit gelés soit remis au ministère des Finances.
Les autorités vont élargir ces opérations aux biens de son beau-frère, ses nièces, ses neveux et même d’un ancien ministre de la défense, qui était un proche allié de l’ancien président.