Le Collège d’enseignement général (CEG) de Cacavéli se retrouve au cœur d’une histoire aussi triste que dramatique. Un élève de l’établissement a trouvé la mort à la suite d’une punition que lui aurait infligée le surveillant du collège.
Âgé de 12 ans seulement et en classe de 6ème, ce collégiens pourtant bien portant, est décédé lundi alors qu’il exécutait une punition qui lui a été infligée par le surveillant.
A en croire le récit des faits, l’enfant s’est disputé avec un de ses camarades. C’est suite à cela que le surveillant a décidé de le punir.
La suite de la version de la scène qui a coûté la vie à l’élève est divisée en deux. Celle des élèves qui est unanime et celle de la direction.
Selon les camarades du défunt élève, qui ont assisté à la scène, le surveillant aurait demandé à l’élève d’aller arracher un tronc d’arbre avec la hache. Dans l’exécution de cette punition, la hache lui aurait cogné mortellement la tête de la victime. Ceux-ci émettent par ailleurs, des accusations à l’endroit de la direction qui, n’aurait pas porté assistance à leur camarade.
Pour preuve, la scène s’est produite autour de 10h, mais la victime n’a été conduite à l’hôpital que vers 11h30 où les médecins n’ont que constaté le décès de l’enfant. La direction a ensuite mis deux bonnes heures pour informer les parents de la victime.
La direction par contre soutient qu’il était juste question de sarclage d’une portion de la cour de l’école. Et c’est au cours de cette action qu’il est tombé. Le temps de lui apporter secours, il s’est effondré.
Une troisième version vient de s’ajouter aux précédentes récits rapportés par Togoscoop. C’est celui d’un monsieur qui se présenté sur les réseaux sociaux comme un enseignant au CEG de Cacaveli et qui dit, lui aussi, avoir été témoin des faits.
« Je suis enseignant dans cette école tel que les faits sont relatés ici est archi faux. Oui c’est bien vrai qu’un élève est décédé au CEG Cacavéli ce lundi. La victime en question marchait sur les bancs et arrivé au niveau d’une de ses camarades, cette dernière a refusé qu’il marche sur son banc c’est de là qu’il a donné un coup sur la bouche de sa camarade qui donc est allée se plaindre à la surveillance. C’est ainsi que le surveillant l’appelle (la victime) et l’a amené vers une souche d’arbre. Arrivés là, le directeur a appelé le surveillant et ce dernier a demandé à l’enfant de l’attendre. La victime s’assied sur la souche et est tombée toute seule aux yeux des revendeuses.
Nous avons tout fait pour le récupérer mais hélas !!! Je vous relate ces faits en tant qu’enseignant dans l’établissement et témoins oculaire » a-t-il posté sur les réseaux sociaux.
Alertée des faits, la gendarmerie s’est saisie de l’affaire pour faire la lumière sur cette disparition inattendue d’autant plus l’élève ne souffrait d’aucune maladie. Une enquête serait alors ouverte par les autorités compétentes pour situer les responsabilités.
C’est l’occasion pour notre rédaction d’appeler les autorités à revoir les conditions de traitement des élèves dans les divers établissements. Les surveillants d’établissement semblent s’ériger en roi où chacun à son tour veut marquer son temps. Des défis qui les amènent à tout se permettre avec les apprenants. C’est ainsi qu’ils soumettent souvent les écoliers à des punitions corporelles jugées dégradantes.