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Togo: la 10è grand-messe notariale s’ouvre à Lomé

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Rendez-vous annuel, la 10è université du notariat togolais s’est ouverte mardi à Lomé. Environ 80 notaires issus du Togo, du Bénin, du Niger mais aussi de la France, prennent part à ces assises, dont les travaux ont été ouverts par Pius Agbetomey, le ministre de la Justice.

L’Union Internationale du Notariat est également représentée à cette rencontre par le Président de la Commission des Affaires Africaines, Me Achite-Henni Abdelhamid.

Trois jours, voilà le temps nécessaire qu’il faudra pour ces professionnels du droit d’échanges sur des questions liées à l’exercice de la profession du Notaire. L’ambition est de mieux servir l’usager de droit.

La grande messe du notariat togolais de cette année est axée sur trois thématiques à savoir:  « le secret professionnel et le droit de rétention du notaire dans le cadre d’une procédure menée par la justice ou l’administration », « la sécurité et l’efficacité des engagements au regard des actes uniformes et la jurisprudence OHADA » et  le « régime matrimonial : quel choix pour l’entrepreneur ».

Dans son mot de circonstance, le président de la Chambre nationale des notaires du Togo, Me Koffi Tsolenyanu a tout d’abord rappelé le contexte. « La tâche du notaire n’est pas aussi bien aisée », a-t-il dit tout en soulignant qu’elle appelle de sa part une « perpétuelle mise à niveau de ses connaissances pour répondre aux attentes toujours pressantes et complexes de ses clients ».

« C’est ce qui a d’ailleurs motivé les notaires togolais à organiser chaque année leur université », a justifié Me Tsolenyanu. « Le Notaire a une lourde responsabilité dans la société. Son utilité dépend de son efficacité et de sa capacité d’adapter ses pratiques à son temps », a-t-il ajouté.

Même tonalité de la part de la présidente des Universités, Me Molgah Kadjaka Abougnima, qui rappelle  pour sa part que « la quête permanente de satisfaction de l’usager du droit nous a conduit cette année à retenir les trois thèmes qui suscitent assez souvent des interrogations et des incompréhensions qui méritent de faire l’objet d’échanges, de partage et de recherche de consensus ».

« La profession fait face aujourd’hui à de nombreux défis et enjeux, qui concernent non seulement la sécurité des actes notariés, mais aussi la capacité du notaire à accompagner positivent les réformes engagées par l’Etat dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires », a poursuivi Me Kadjaka Abougnima.

Pour cette dernière; dorénavant, sécurité, célérité et coût des actes notariés se conjuguent. « Le notaire doit se rendre à l’évidence que le recours à son ministère en dépend », a-t-elle lancé à l’endroit de ses collègues.

A rappeler que le notaire est un officier public et ministériel du droit. Il accompagne les usagers de droit dans l’établissement des contrats en termes de sécurité juridique. Son domaine d’intervention est divers et touche le droit de la famille, celui des sociétés de même que les transactions et les sûretés immobilières entre autres.




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