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Togo: restriction de la liberté de manifester, l’ONU s’en mêle !

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Plusieurs Ong s’insurgent contre une nouvelle loi encadrant le droit de manifester au Togo. Plus d’un mois après cette modification, les rapporteurs des droits de l’homme de l’organisation des Nations unies demandent également au gouvernement une relecture de la loi. A en croire les rapporteurs, les dispositions de cette loi pourraient « restreindre considérablement la jouissance des droits à la liberté de réunion pacifique et d’association, et à la liberté d’expression ».

Les Togolais ne pourront plus manifester avant 11 heures et au-delà de 18 heures, selon la nouvelle loi adoptée le 7 août dernier par l’Assemblée nationale.

Le texte interdit également de défiler sur toutes les routes nationales, dans les zones à forte activité économique et plus généralement dans certains centres urbains. Il faudra aussi éviter les alentours des institutions de la République, des chancelleries, les résidences des représentants d’organisations internationales et les camps militaires.

Par ailleurs, l’administration a dorénavant le pouvoir de limiter le nombre de manifestations par semaine dans une ville en fonction de la disponibilité des forces de sécurité prévues pour les encadrer.

Du côté du ministère de l’Admnistration territoriale, souligne RFI, on explique que le texte a été présenté en réponse à la menace terroriste dans la sous-région et pour garantir la sécurité des manifestants mais aussi en réaction aux manifestations que le pays a connues depuis le 19 août 2017. 

Ce jour-là, rapporte la radio mondiale, des dizaines de milliers de personnes étaient sorties dans les rues pour demander la démission du président Faure Gnassingbé et la limitation du nombre de mandats présidentiels.

Plusieurs manifestants avaient perdu la vie dans des affrontements avec les forces de l’ordre, des événements qui avaient marqué les débuts d’une crise politique de plusieurs mois.




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