En appui au courrier adressé par l’Organisation des Nations Unies (ONU) au gouvernement togolais par rapport à la nouvelle loi sur les manifestations publiques adoptée en août dernier à l’Assemblée nationale, le Collectif des Associations Contre l’Impunité et la Torture (CACIT) revient à la charge.
Pour cette organisation de la société civile togolaise, cette loi fustigée par l’ONU ne respecte aucune des dispositions internationales ratifiées par le Togo.
« C’est une bonne nouvelle pour le peuple togolais et la société civile. Je pense que le gouvernement togolais aurait dû réagir rapidement à la sollicitation de la société civile qui avait crié, depuis le moment où le texte est sorti, pour dire que ce n’est pas un bon texte. Et je crois qu’il aurait rectifié et on n’aurait pas ça comme problème au niveau des Nations Unies. (…) Espérons que le Togo va faire la bonne démarche de revoir ce texte-là, et de nous proposer plus respectueux de la liberté des citoyens », a réagi Spéro Mahoule, président du CACIT.
Même si ce texte est déjà promulgué, le gouvernement peut toujours le revisiter parce qu’il est « contraire à la liberté des citoyens ». Par conséquent, cet acteur de la société civile demande au gouvernement d’associer, cette fois-ci, les OSC togolais pour la relecture de cette nouvelle loi en vue d’avoir « un texte beaucoup plus crédible, beaucoup plus accepté ».