Suite au coup d’État militaire du 24 janvier au Burkina Faso, la Cédéao a tenu vendredi 28 janvier, un sommet virtuel. Une rencontre à l’issue duquel elle a suspendu le pays de ses instances.
L’organisation sous-régionale a par ailleurs demandé la libération du président Roch Kaboré ainsi que des autres responsables arrêtés.
Comme pour le Mali et la Guinée, le Burkina Faso est à son tour suspendu de toutes les instances de la Cédéao.
« Toute prise de pouvoir anti-démocratique est interdite, l’armée est apolitique », soutient pour sa part, Jean-Claude Kassi Brou, le président de la commission de la Cédéao, au micro de RFI.
A noter que deux missions vont être envoyées sur place : une des chefs d’état-major des armées de la Cédéao, puis une mission ministérielle.
Les chefs d’État de l’organisation régionale se retrouveront ensuite à Accra, jeudi prochain, pour une nouvelle évaluation de la situation.
Jean-Claude Kassi Brou, le président de la commission de la Cédéao, est notre invité ce matin. Il répond aux questions de Magali Lagrange.