Selon les autorités, le document qui a été validé mercredi 14 mai à Bangui est l’aboutissement d’un travail de longue haleine, piloté depuis 2024 par les deux pays.
Après plusieurs réunions stratégiques, diplomatiques et militaires entre Bangui et Ndjamena, le Tchad et la République Centrafricaine ont fini par mettre en place une force mixte.
Les deux pays qui partagent une frontière longue de 1 200 km avaient du mal à sécuriser leur frontière. « Nous sommes ici pour parachever le travail commencé à Ndjamena dans le cadre de la sécurisation des frontières, a expliqué le ministre tchadien des Armées Issakha Malloua Djamous. Le chef opérationnel est déjà nommé. Je peux vous affirmer que le Tchad et la Centrafrique sont engagés. Les deux pays veulent que les gens vivent en paix. »
Si la mission est entièrement financée par les deux pays, le nombre de soldat déployés au front reste inconnu. En plus, un autre défi persiste, celui de la libre circulation des biens et des personnes dans la zone frontalière.
« La mission est déjà en marche, assure le ministre centrafricain de la Défense Claude Rameaux Bireau. Nous allons assurer la sécurité à la frontière pour que le peuple vive dans la sérénité et la quiétude. Que les paysans aillent au champ dans de bonnes conditions, que le pêcheur aille à la pêche, pas avec la peur dans le ventre, mais dans la quiétude. Aussi, que les fonctionnaires vaquent librement à leurs occupations. Les Centrafricains et les Tchadiens ont assez souffert. Il est temps que ces deux peuples vivent dans la paix et la sécurité. »
Essama Aloubou