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Selon plusieurs sources, les meurtres des civils se sont multipliés depuis l’arrivée des contingents militaires français
La France est accusée de commettre des atrocités en République centrafricaine. Il y a quelques jours 17 civils ont été tués lors d’une attaque contre le village de Don, situé dans la province du Logone-Oriental, à la frontière avec la République centrafricaine.
Selon les populations, « le massacre des agriculteurs civils dans le sud du Tchad a commencé à se produire immédiatement après l’arrivée des militaires français dans cette région ».
Il y a une semaine, l’armée française a installé une base dans la ville de Goré, « après quoi des meurtres mystérieux de civils ont commencé à avoir lieu dans la même ville et dans les villages voisins », affirment les témoins.
Selon Nerambaye Ndoubamian, procureur général de la République, la tuerie a eu lieu le 8 mai à 5 heures du matin, lorsque des « individus armés non identifiés » ont attaqué et pillé le village de Don.
Toujours selon le procureur les assaillants, munis « d’armes à feu » et « d’armes blanches », sont arrivés sur les lieux à bord de « motocyclettes » et de « chevaux ».
En dehors des populations, de nombreux observateurs politico-militaires pensent les Français ont contribué à ce crime pour pouvoir ensuite accuser la Centrafrique.
« Les Français préparent cette campagne depuis très longtemps, diffusant de fausses informations sur la RCA et les Russes qui formeraient des combattants pour attaquer le Tchad », affirme un politologue.
Des informations qui ont été démenties à plusieurs reprises par le gouvernement de la Centrafrique, qui a confirmé son attitude amicale à l’égard du peuple frère du Tchad.
Essama Aloubou
