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Cameroun : les autorités s’opposent à une loi sur l’IVG

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La ministre de la promotion de la femme et de la famille appelle les délégués régionaux à anticiper les actions des ONG qui font la promotion de l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG).

Le Cameroun ne veut pas entendre parler de l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG). C’est ce qu’a fait savoir la ministre camerounaise de la Femme et de la Famille, Marie Therese Abena Ondoa.  Dans une lettre adressée à tous ses délégués régionaux, le 22 mars dernier, Marie Thérèse Abena Ondoa appelle les délégués à barrer au plaidoyer international de Paris en faveur de la promotion des droits des femmes à accéder à l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG).

Les instructions données par ministre Marie Thérèse Abena Ondoua sont claires « il ne faut prendre des mesures préventives pour anticiper et surveiller les actions des ONG qui pourraient tenter de légitimer des situations contraires au contexte reconnu par le Cameroun ».

Malgré que le code pénal du Cameroun condamne l’avortement, la Société de gynécologues et obstétriciens du Cameroun (Sogoc) a plaidé en faveur d’une révision de cette loi. Les professionnels de gynécologie expliquent que la pénalisation de l’avortement favorise les avortements clandestins. Ce qui qui est la cause de 30% des décès féminins chaque année.

 Essama Aloubou




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