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Liberté de la presse : le Cameroun n’est pas un pays sûr pour les journalistes

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Bien que le pays ait progressé par rapport au classement de l’année dernière, l’ONG Reporters Sans Frontières trouve que le Cameroun est l’un des pays les plus dangereux au monde pour le métier de journaliste.

« Il est impossible d’adopter une ligne éditoriale critique et indépendante sans faire face à d’importantes menaces et pressions lorsque les intérêts du pouvoir et de ses représentants sont en jeu », regrette l’ONG dans son rapport.

Au Cameroun, le fait que le président de la République nomme par décret tous les responsables des médias gouvernementaux et tous les membres du Conseil national de la communication (CNC), l’organe de régulation des médias, alimente l’autocensure et entraîne l’alignement de la plupart des médias sur les positions des autorités du pays.

Dans son classement 2024, l’ONG RSF relève que les journalistes camerounais, notamment ceux de médias privés, travaillent dans des conditions de précarité extrême, ce qui nuit considérablement à leur indépendance. L’aide à la presse existe, reconnait l’ONG, mais son montant est jugé insuffisant et sa distribution dépend de l’alignement des médias sur les positions défendues par le régime, regrette l’organisation.

D’après Reporter Sans Frontières, au Cameroun le danger est permanent pour les journalistes, notamment pour ceux qui adoptent une ligne critique ou indépendante.




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