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Des pays comme le Niger et la Namibie seront les premiers concernés par ces migrations de serpents venimeux, préviennent des scientifiques, auteurs d’une récente étude publiée dans Lancet Planetary Health mettant en lumière les impacts potentiels de cette invasion de reptiles dangereux sur la santé publique.
Ces chercheurs appellent les gouvernements à une action préventive par la mise à disposition des sérums anti-venin.
Cette situation est le résultat du dérèglement climatique, véritable menace de l’équilibre écologique de notre planète mais aussi de la sécurité des populations qui seront exposées aux morsures de serpents venimeux.
L’étude indique que le changement climatique entraînera une détérioration des abris de la plupart des serpents venimeux d’ici 2070, conduisant à des migrations massives de ces reptiles vers des zones plus favorables à leur survie.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) classe les morsures de serpents venimeux comme des maladies tropicales négligées entrainant des conséquences dévastatrices pour les victimes. Chaque année, entre 80 000 et 138 000 personnes perdent la vie à la suite de ces morsures, tandis que près de 400 000 autres subissent des amputations ou des lésions permanentes, soulignant ainsi l’urgence d’une action concertée pour prévenir et atténuer ces risques.
