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L’actuel Chef d’Etat continue de jouer au chat et à la souris avec ses compatriotes et l’opinion internationale. Alors qu’il est théoriquement dans son deuxième et dernier mandat, Alpha Condé continue d’entretenir le flou sur la question de sa participation ou non aux prochaines élections.
Le président guinéen respectera-t-il ou non les termes de la Constitution, en vigueur depuis 2010, qui limitent à deux le nombre de mandats présidentiels consécutifs ? Pour connaitre la réponse à cette question, il va falloir attendre encore longtemps. Cependant, le silence du président Alpha Condé laisse la place à toutes les supputations.
Sur les ondes de la télévision publique ce mercredi, Alpha Condé dit « comprendre le débat en cours dans le pays sur tous les sujets de préoccupation, y compris la Constitution ».
Par conséquent, il demande à son premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana, d’organiser un « dialogue inclusif dont les délibérations pourront nous éclairer dans nos choix, répondre à toutes les interrogations, renforcer la confiance entre les acteurs et permettre sans doute à notre pays de poursuivre son chemin sur la voie de la démocratie et du progrès ».
Cependant, l’opposition conteste cette proposition.
« Il n’y aura aucun dialogue sur la Constitution, ni compromis, ni compromission », renchérit Ousmane Gaoual Diallo, député de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), la principale force d’opposition.
