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Kenya: Beth Koigi, celle par qui l’air devient eau potable

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Les innovations se succèdent mais ne se ressemblent pas dit-on souvent. Au Kenya comme dans le monde de l’innovation, Beth Koigi force l’admiration. La jeune femme de 27 ans a mis en place un dispositif qui permet d’avoir de l’eau potable à partir de l’humidité de l’air.

« Si vous avez de l’air, vous pouvez avoir de l’eau potable”, a résumé Beth Koigi interrogée par France 24. Majik Water, l’entreprise mise en place par la jeune femme est basée à Nairobi et développe des générateurs alimentés par des panneaux solaires pour transformer l’humidité de l’air en eau.

L’idée de mettre en place lui est venu après une expérience personnelle. En 2012, en première année de gestion de projet à l’Université de Chuka, Beth vivait sur le campus, où l’eau est insalubre, rapporte, afriquefemme. « Ce qui sortait des robinets était marron, on ne pouvait même pas laver son linge avec, se souvient-elle. Directement pompée de la rivière, l’eau n’était pas filtrée et causait de multiples infections ».

Au-delà de l’innovation, Majik Water se veut aussi social. Le projet s’adresse spécialement aux populations qui vivent dans les zones reculées et qui n’ont pas accès à une eau propre et salubre. Au Kenya, 12 millions de personnes sont concernées et plus de 700 millions dans le monde.

« Les pénuries d’eau devraient s’aggraver au cours de la prochaine décennie. L’appareil, qui fonctionne à l’énergie solaire, est ainsi adapté aux populations vivant dans des zones en stress hydriques souvent reculées », précise-t-elle.

Aujourd’hui, il s’agit d’augmenter considérablement la quantité d’eau récoltée quotidiennement. La société étudie également les moyens de rendre le système plus facile à utiliser tout en le maintenant « abordable pour tous » », a déclaré Beth pour qui l’un des défis est d’adapter la technologie de captation de l’eau dans des zones semi-arides, où le taux d’humidité ne dépasse pas les 35 %.

Même si le projet n’attire pas encore les investisseurs, la jeune femme ne cesse d’amasser les prix. Notamment (Le Tech Entrepreneur du Forum annuel des femmes africaines sur l’innovation et l’entrepreneuriat (AWIEF), EDF Pulse, et Oxford Innovation Fair et MIT Water Innovation).







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