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L’élection présidentielle du 19 juillet prochain au Mali, s’annonce très serrée. En tout cas, si l’on s’en tient aux propos de Soumaïla Cissé, 68 ans, le chef de file de l’opposition qui qualifie le bilan du président sortant de « catastrophique ».
Candidat pour la troisième fois à la magistrature suprême, le principal challenger de IBK dénonce pêle-mêle la corruption, le népotisme, les surfacturations, les marchés douteux, bref une crise de gouvernance.
Investi candidat de l’opposition le 12 mai dernier par le parti l’Union pour la république et la démocratie (l’URD) et la plateforme « Ensemble, restaurons l’espoir », rassemblant une trentaine de partis politiques et plus de 200 associations, ce dernier est convaincu d’incarner l’alternance.
« Sachez que c’est l’heure du changement, a lancé le candidat investi. Sachez que nous avons pris un chemin qui est irréversible. Sachez qu’on ne peut plus reculer. Sachez que la victoire, elle est certaine. », avait-il lancé à l’endroit de 80 000 militants et symapthisants, présents à la cérémonie d’investiture.
Dans son speech, Soumaïla Cissé a mis en garde le pouvoir contre la fraude : « Pas de tricherie, pas de fraude comme en 2013 ! Nous n’accepterons plus cela ».
Était également présent à la cérémonie, le célèbre activiste Ras Bath. Se prononçant sur le bilan du chef de l’Etat malien Ibrahim Boubacar Keïta, il laissé entendre ceci: « Il a échoué à nous sécuriser, il a échoué à nous donner de la perspective, IBK a échoué à préserver nos libertés. »
Deux autres présences ont été remarquées à la cérémonie, celle du chef de l’opposition en Guinée, Cellou Dalein Diallo, et celle de Zéphirin Diabré, chef de l’opposition au Burkina Faso.
Même si l’opposition reste visiblement divisée à quelques semaines du scrutin présidentiel, Soumaïla Cissé croit bénéficier d’une dynamique.
