Actuellement en Afrique du sud, les autorités œuvrent pour garantir une meilleure transparence dans l’administration. Et pour les dirigeants, tout passe visiblement par la technologie. C’est ainsi que le système de lutte contre la corruption dans l’exécution des travaux dans la fonction publique est en phase de test.
Il s’agit concrètement de tout faire pour lutter contre la manipulation es processus dans le cadre du programme de travaux public élargis (EPWP). Ce programme est initié par le gouvernement. Il offre des possibilités d’emploi et de génération de revenus à court et à moyen terme.
Avec la modernisation des pratiques, une personne qui s’absente de son poste n’aura pas droit à son salaire. Il sera également difficile de faire passer des noms de personnes décédées comme certains le font dans plusieurs pays où la modernisation accrue n’a pas encore pointé son nez.
La réussite de la mise en œuvre permettra d’avoir un œil plus précis sur les travaux d’intérêt public, et une meilleure évolution des différentes performances des intervenants.
A en croire Jacob Mamadolo, responsable du développement des infrastructures dans le Gauteng, les information sauvegardées avec les systèmes manuels sont très vulnérables et facilement manipulables. Mais désormais tout est dans le passé.
« la transparence, l’ouverture et la responsabilité des personnes que nous allons inscrire dans le programmes EPWP sont essentielles. Ce système nous permet dès l’enregistrement, de confirmer l’identité du bénéficiaire et de déterminer le site sur lequel il travaillera. Lorsqu’un bénéficiaire arrive sur le site, il lui sera demandé de fournir ses données biométriques afin d’indiquer qu’il s’est rendu au travail et faire la même chose en sortant du site de travail. Lorsqu’il s’agit des heures de travail, qui sont liées au payement le système pourra dire qu’un bénéficiaire a travaillé un certain nombre d’heures et recevoir donc un salaire correspondant au nombre d’heures travaillés » a-t-il indiqué.
Le premier site à expérimenter cette technologie est déjà connu. Il s’agit de l’hôpital Chris Hani Baragwanath de Soweto.