Œil pour œil dent pour dent. Francois Bozizé ne compte pas croiser les bras, face à ce qu’il qualifie de ‘provocation’. « Lorsque quelqu’un vous agresse, c’est pour vous faire du mal, vous êtes en légitime défense, vous devez vous défendre. C’est inévitable, a déclaré l’ex-président centrafricain dont la candidature au scrutin présidentiel de 2021 continue de faire polémique.
Bozizé a fait cette intervention après qu’une altercation ait éclaté entre des éléments de sa garde rapprochée et des gardes présidentiels lors des obsèques de la femme de Jean-Serge Bokassa, décédée le 10 novembre 2020.
Ne croyez pas que nous allons nous croiser les bras si on continue à nous provoquer dans la mesure où nous ne provoquons personne. Depuis Kampala jusqu’à aujourd’hui, jamais je n’ai adressé un mot maladroit envers le chef de l’État, envers le régime actuel. ».
François Bozizé dénonce plusieurs incidents ces dernières semaines alors que certains de ses détracteurs l’accusent d’organiser ses forces.
« Non, on n’a pas de force nous, a-t-il assuré. Notre force, c’est une force politique et c’est cela qui effraie. La force politique qui s’appelle le Kwa na Kwa est une machine qui effraie et c’est ça qui agite les concurrents aux prochaines élections présidentielles comme législatives. Quant à parler de force militaire nous n’en avons pas encore l’intention. Mais cette force peut se transformer en force militaire très facilement, c’est la force du peuple. La force du peuple est là. »
Contactée, la présidence n’a pas souhaité faire de commentaire sur cet incident.