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Jean-Pierre Bemba connaitra son sort dans l’affaire de subornation de témoins le concernant bientôt. La Cour pénale internationale (CPI) rendra sa décision le 17 septembre prochain. Le parquet avait requis cinq ans de prison, la défense plaidant la relaxe.
« La Chambre de première instance VII de la Cour pénale internationale a programmé une audience le 17 septembre 2018 (…) pour rendre sa décision sur les peines à l’encontre de M. Jean-Pierre Bemba Gombo, M. Aimé Kilolo Musamba et M. Jean-Jacques Mangenda Kabongo », a annoncé la Cour dans un communiqué publié mercredi 29 août.
En effet, l’ex-chef de guerre n’est pas encore sorti de l’affaire de subordination de témoins. Libéré des charges de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité en juin dernier, Jean-Pierre Bemba reste poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI). Une affaire qui a valu à l’ex-chef de guerre de voir sa candidature à la présidentielle en RDC écartée par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le 25 août. Jean-Pierre Bemba, qui conteste cette décision, a saisi la Cour constitutionnelle congolaise.
L’audience de la CPI fixée au 17 précèdera la publication, le 19 septembre, de la liste définitive des candidats à l’élection de décembre prochain.
D’après nos confrères de Jeune Afrique, lors de l’audience du 4 juillet dernier devant la chambre de première instance VII de la CPI, Me Kweku Vanderpuye, premier substitut de la procureure Fatou Bensouda, a requis « cinq ans d’emprisonnement et une amende conséquente » contre Jean-Pierre Bemba et ses coaccusés pour avoir « suborné 14 témoins ».
Les avocats ont pour leur part demandé à la Cour d’« ordonner la relaxe moyennant une amende raisonnable au profit du fond pour les victimes. »
