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Eleni Gabre-Madhin : des bourses agricoles pour le développement de l’Afrique

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Initiatrice de la première bourse agricole de l’Ethiopie, l’économiste Eleni Gabre-Madhin compte étendre le projet dans les autres pays d’Afrique. Cette  bourse conçue pour les petits négociants du secteur informel permet aux fermiers et aux négociants de se relier à l’économie globale, en modernisant  l’agriculture éthiopienne.

Le succès de l’expérience éthiopienne a séduit le Ghana qui créera également sa bourse agricole en 2015. Le projet estimé à 15 millions d’euros  sera  financé par un consortium composé de plusieurs actionnaires dont l’Etat ghanéen et la société Eleni.

Présente au dernier Africa Forum à Genève, Eleni Gabre-Madhin a donné les détails de la bourse agricole du Ghana aux confrères de Jeune Afrique. 40 à 50 millions de dollars US seront investis dans la construction de huit sites de stockage d’une capacité de 280 000 tonnes.  Un système mécanisé sera mis en place pour traité les matières premières sur place.

En dehors de l’Ethiopie et du Ghana, Eleni Gabre-Madhin vise plusieurs autres marchés africains. « Nous avons lancé une étude au Cameroun, où le potentiel est énorme. Nous définissons une feuille de route pour revitaliser et privatiser la Bourse agricole d’Abuja, au Nigeria, lancée en 2006. Nous pensons être bien placés pour remporter ce marché. Nous avons aussi signé un protocole d’accord au Mozambique et nous sommes en discussions avec la Côte d’Ivoire. Enfin, un autre pays nous a fait part de sa volonté de créer une Bourse du carbone. J’ai aussi été invitée à venir parler avec le gouvernement marocain ; cela me semble très enthousiasmant », explique-t-elle.

Titulaire d’un master d’agroéconomie à l’université du Michigan et un doctorat d’économie appliquée à l’université Stanford, Eleni Gabre-Madhin a occupé des postes importants à la Banque mondiale et à l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires.




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