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Abubakar Shekau revendique les tristes évènements de ces derniers jours. Le patron de Boko Haram a confié être derrière l’enlèvement de centaines d’élèves dans le nord du pays. Une situation qui montre visiblement que le mouvement n’est pas éteint.
Vendredi 11 décembre, les pensionnaires de l’école secondaire de la petite ville désolée de Kankara, au nord-ouest du Nigeria, ont été attaqués peu avant 22 heures par des hommes armés de fusils d’assaut venus à moto. La police locale a vainement tenté d’intervenir en vain.
Quelques jours après, l’on en sait un peu plus sur les initiateurs de ce coup d’éclat.
«Je suis Abubakar Shekau et nos frères sont derrière l’enlèvement à Katsina», a déclaré dans un message vocal, repéré par l’AFP et diffusé ce mardi, le chef du groupe jihadiste Boko Haram.
Au moins 333 adolescents sont toujours portés disparus depuis l’attaque de leur lycée dans l’État de Katsina, dans le nord-ouest du Nigeria, à des centaines de kilomètres du territoire de Boko Haram, qui opère habituellement dans le nord-est du pays, autour du lac Tchad.
Plus de six ans après le rapt des lycéennes de Chibok, ce nouveau kidnapping de masse vient défier clairement le président nigérian, Buhari,
