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Problème frontalier Kenya-Somalie : La justice internationale tranche en septembre prochain

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L’affaire frontalière qui oppose le Kenya à la Somalie est pendante devant la Cour internationale de justice (CIJ). L’institution tiendra des audiences publiques en septembre prochain à la La Haye aux Pays-Bas.

La cour internationale de justice ouvrira dès le 9 septembre prochain le dossier sur le problème d’une zone maritime dans l’Océan indien qui oppose le Kenya à la Somalie.

Selon Africanews, à Nairobi comme à Mogadiscio, la tendance est à accélérer la marche du temps pour que le « D day » arrive. Ce jour J, c’est ce 9 septembre qui s‘étendra jusqu’au 13 septembre prochain. Quatre longs jours pendant lesquels la Cour Internationale de Justice (CIJ) examinera une affaire frontalière qui oppose depuis des années, les deux voisins de l’Afrique de l’Est.

Il s’agit, selon notre source, d’une zone maritime située à quelque 360 km du rivage. Une dispute qui est loin d‘être anodine, car la zone est censée regorger d’inestimables réserves de gaz et de pétrole, au point que le Kenya avait même octroyé des licences d’exploitation à des compagnies pétrolières occidentales dont le puissant Total de France.

Le courroux de la Somalie ne s’est pas fait attendre. Après l‘échec de moult discussions diplomatiques, Mogadiscio a résolu de porter l’affaire à la Cour internationale de justice. Laquelle ayant débouté le Kenya qui mettait en cause la compétence de l’institution, a finalement décidé de trancher le litige, renseigne le média.

Il sera ainsi question de tracer la véritable frontière entre les deux États sur ce territoire de près de 100 000 km².

Si des litiges frontaliers (exemple Éthiopie – Érythrée) ont déjà connu des dénouements heureux, d’autres demeurent entiers. À l’image du différend qui oppose l‘Éthiopie à l‘Égypte sur le partage des eaux du Nil. Car le Caire redoute d‘être privée du précieux liquide lorsqu’Addis-Abeba construira son barrage « de la Renaissance ».

La CIJ pourrait encore intervenir. Comme elle l’avait fait pour départager le Nigeria et le Cameroun qui se disputaient les îles Bakassi sur l’Atlantique. C’est à Yaoundé que l’institution judiciaire onusienne attribua l’appartenance de la presqu‘île le 10 octobre 2002.




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