Guillaume Soro peut sourire, un peu. La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples demande à la Justice ivoirienne de suspendre le mandat d’arrêt contre lui. L’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire est aujourd’hui exilé en France.
Accusé de tentative de coup d’Etat, Guillaume Soro vit en exile depuis quelques mois. La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples ordonne la suspension de l’exécution du mandat d’arrêt émis par la Justice de la Côte d’Ivoire contre l’ancien Premier ministre Guillaume Soro.
Elle demande en outre la libération de ses proches et partisans (au total 19 personnes) en détention préventive depuis plusieurs mois.
Et comme réaction à cette requête de la cour, l’ex bras droit d’Alassane Ouattara indique sur sa page facebook, « La victoire est toujours du côté de la justice ».
Pour justifier sa décision qui intervient à six mois de l’élection présidentielle dans le pays, la Cour précise que « l’exécution des mandats d’arrêt et de dépôt contre des personnalités politiques (…) risque de compromettre gravement l’exercice des libertés et droits politiques des requérants ».
Guillaume Soro, candidat au scrutin prochain, espère rejoindre son pays pour préparer la bataille à la succession d’Alassane Ouattara.