La RD Congo est loin de dire adieu à l’épidémie du virus Ebola. Le pays depuis quatre jours est de nouveau confronté à l’épidémie hémorragique à l’est, près des zones où la lutte contre la maladie est “paralysée” par l’insécurité, ont indiqué jeudi les autorités sanitaires, d’après l’AFP.
Les nouveaux cas enregistrés en ce laps de temps sont au nombre de vingt-trois, soit une hausse assez considérable. Les cas ont été constatés dans les provinces voisines de l’Ituri et du Nord-Kivu. Il s’agit essentiellement des zones où l’activité de la riposte anti-Ebola est “paralysée” pour des raisons sécuritaires, apprend-t-on.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) puis l’ONG Médecins sans frontières (MSF) sont tous en alerte. Ces derniers ont d’ailleurs retiré leurs équipes non congolaises de Biakato.
“Ebola était en retrait. Ces attaques vont redonner de la vigueur à l‘épidémie, et par conséquent plus de gens vont mourir”, avait déploré le directeur général de l’OMS, le docteur Tedros Adhanom Gebreyesus, après la double attaque de Biakato-Mangina, tel que rapporté par notre source.
Pour l’heure, les autorités et diverses organisations se mobilisent pour une riposte conséquente. Le 12 décembre, huit confessions religieuses ont pris l’engagement “de sensibiliser les groupes armés et des jeunes qui s’attaquent régulièrement aux installations et aux agents de la riposte à la maladie à virus Ebola, en utilisant des canaux existants”.