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Les journalistes camerounais semblent être pris pour cible ces derniers temps. Après le meurtre de Martinez Zogo, c’est au tour de son compatriote Rémy Ngono d’échapper à un assassinat en France.
Enlevé mercredi 18 janvier, le journaliste et chef de chaîne de Radio Amplitude, Martinez Zogo, a été retrouvé mort le 22 janvier du côté d’Ebogo 3, une banlieue de la ville de Yaoundé.
Quelques jours après le drame qui continue d’agiter le Cameroun, un assassinat odieux a été condamné sur le continent, c’est le lanceur d’alerte Remy Ngono qui se retrouve dans le viseur des détracteurs de la liberté de a presse en Afrique.
Résidant à Paris en France, ce dernier à travers un tweet, interpelle le président Emmanuel Macron, sur la menace de mort dont il fait l’objet .
« À l’attention du président #Emmanuel #Macron 9 jours avant l’assassinat du journaliste camerounais #Martinez #Zogo , j’avais lancé l’alerte. Maintenant c’est mon tour. Des tueurs à gage se sont présentés devant mon domicile à bord d’une camionnette. », a écrit Remy Ngono sur twitter.
Il y a quelques jours, Radio Balafon avait évoqué le cas de Joseph Olinga, un journaliste du quotidien le Messager qui est un ancien de Magic FM, radio dans laquelle Martinez Zogo avait officié serait également en danger.
Ce dernier craint pour sa vie, il serait obligé de se cacher, de peur d’être enlevé.
