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Frappé par l’un des plus gros attentas de son histoire, le Sri Lanka décrète l’État d’urgence, ceci dès ce 23 avril. Alors que la minorité de chrétiens fêtaient la résurrection du Christ le dimanche 21 avril, des attentats coordonnés contre quatre hôtels et trois églises ont fait 320 morts et 500 blessés selon un dernier bilan de l’AFP.
L’explosion d’une mine lors d’une opération lundi à Colombo a aggravé les suspicions. Ce même jour, 87 détonateurs de bombes ont été découverts dans une gare de bus de Colombo située à mi-chemin des hôtels et de l‘église Saint-Antoine, les sites des attentats de dimanche.
La communauté chrétienne sri-lankaise n’avait jamais été la cible d’un tel carnage, rapporte Africanews.
“Nous avons un travail de réconciliation. D’un côté, nous avons des gens qui souffrent et font face à une terrible douleur. D’un autre côté, nous avons des gens qui vivent dans la peur de ce qui peut maintenant arriver”, analyse Prasad Harshan, un prêtre du pays.
D’après notre source, les autorités auraient pu prendre toutes les mesures possibles pour éviter ce désastre, vu que l’organisation responsable avait fait l’objet d’alerte il y a quelques jours.
“Les agences de renseignements internationales ont informé le 4 avril qu’un tel incident devait avoir lieu dans notre pays. Leurs rapports indiquaient que des attentats-suicides à la bombe allaient se produire dans plusieurs endroits. Que les cibles étaient les églises chrétiennes et catholiques, mais aussi les destinations touristiques, les hôtels”, a indiqué Rajitha Senaratne, porte-parole du gouvernement sri-lankais, sauf que l’alerte n’avait pas été transmise au Premier ministre ou à d’autres ministres de haut rang.
Pour l’heure, la police indique avoir arrêté 40 suspects et poursuit la traque des responsables de l’attentat dont la paternité serait attribué au mouvement islamiste NTJ.
Le FBI et Interpol assistent les services de police sri-lankais et cherchent à déterminer d‘éventuelles connexions internationales.
