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Depuis leur incarcération, les autorités maliennes les considèrent comme des « mercenaires » venus attenter à la sûreté de l’État. Et ces dernières semaines, des informations remettent en cause la nationalité de ces derniers, indiquant que plusieurs militaires ne seraient pas Ivoiriens mais viendraient du Liberia et de Sierra Leone.
Eh bien, cet argument a été balayé du revers de la main par de hauts responsables de Côte d’Ivoire.
« Ces militaires sont bel et bien Ivoiriens », insiste Amadou Coulibaly, le ministre porte-parole du gouvernement.
« Nul ne peut appartenir à la fonction publique d’un pays s’il n’est national de ce pays, explique-t-il. La Côte d’Ivoire n’échappe pas à cette règle. Pour être membre de la fonction publique ivoirienne, il faut d’abord être ivoirien. Les militaires sont des agents de l’État, ce sont des fonctionnaires et leur corps étant encore plus particulier, vous imaginez bien que ce n’est pas dans l’armée de Côte d’Ivoire que l’on pourrait avoir des non-nationaux. Ces militaires ivoiriens sont bel et bien Ivoiriens. En dehors des pays qui disposent de légions étrangères ou la loi de leur pays leur permettent d’avoir des gens d’autres nationalités, dans tous les pays du monde, pour appartenir à l’armée, il faut national de ce pays. La Côte d’Ivoire ne peut pas faire exception. Il n’y a donc aucun étranger parmi nos soldats. », soutient ce dernier.
