A l’approche de la prochaine présidentielle au Togo, trois hommes politiques togolais veulent repenser la lutte en faveur de l’alternance. Dans cette lancée, Ouro-Dzikpa Tchatikpi désormais ex- conseiller du président du Parti National Panafricain (PNP), Nathaniel Olympio, président du parti des Togolais et Djimon Oré, président du Front des patriotes pour la démocratie (FPD) ont rencontré la presse ce mercredi à Lomé.
« Un creuset de réorientation de la lutte pacifique pour l’avènement d’une transition politique apaisée et la transformation du Togo », c’est ce à quoi les trois hommes politiques invitent les togolais.
Selon ces derniers, le Togo est plongé dans une impasse par « le système cinquantenaire ».
« C’est dans ce contexte affreux que le régime RPT/UNIR s’apprête à organiser la septième parodie d’élection présidentielle des trente dernières années. Sous le prétexte de « démocratie apaisée », dénoncent ces responsables de partis dans leur déclaration liminaire.
Ce tableau sombre du Togo, Djimon Oré, Ouro Tchatchikpi et Nataniel Olympio veulent le redorer, annoncent-ils. « Le Togo que nous voulons doit faire disparaître de l’opinion publique la notion du dirigeant tout-puissant. Le Togo que nous voulons doit revenir au véritable fondement de la démocratie : celui qui érige le peuple en souverain et dont les dirigeants ont pour mission et honneur d’être au service de leur peuple. Le Togo que nous voulons doit avoir en mémoire les valeurs fondatrices enseignées par les pères fondateurs, celles du travail, de liberté et de patrie », ont-ils déclaré.
Pour cela, les trois hommes proposent une refonte de l’architecture institutionnelle, une modernisation du cadre électoral, un renforcement des liens du peuple, une modernisation des forces de sécurité et de défense.
Ce sont les seules conditions pour résoudre le problème togolais, estiment-ils.