La contestation bat son plein en Tunisie, surtout après le dernier remaniement ministériel où 18 nouveaux portefeuilles ont été distribués et confiés à des hommes de confiance, ou du moins pour la majorité d’entre eux. Jamais au grand jamais on a vu la nomination d’un ministre quelconque d’une manière officielle a fait tout ce tapage, qu’il soit médiatique ou auprès de la société civile et de la classe politique.
Cette fois, c’est le cas. En effet, es représentants de certaines associations et de partis politiques qui militent contre la normalisation avec l’entité sioniste ont organisé aujourd’hui dimanche un sit-in sur les marches du théâtre municipal de Tunis. Une manière de manifester et contester la nomination de René Trabelsi au poste de ministre du tourisme.
Selon des infos rapportées par la presse tunisienne entre autres, Ahmed Kahlaoui qui n’est autre que le président du « collectif de soutien à la résistance arabe et de lutte contre la normalisation avec l’entité sioniste », ce dernier aurait annoncé que ce sit-in est une manière de refuser qu’un tel personnage devienne ministre du tourisme en Tunisie.
Tout comme il aurait annoncé que ce sit-in se traduit par le refus du peuple tunisien qui aurait dit « Non à cette nomination et de toute tentative de normalisation », qui était depuis 2011, sous l’impulsion d’Ennahdha, discrètes et cachées, mais qui est devenue affichée. Cela de voudrait une démonstration de force contre toute forme de forcer le destin et d’imposer un nom, dont la nomination prêterait à confusion, selon les contestataires.
Le président du collectif aurait ajouté en outre que ce dernier a déjà déposé un recours en justice, contre le gouvernement pour annuler la nomination de René Trabelsi, appelant le chef du gouvernement à renoncer à cette nomination. Reste à savoir quelle serait la réponse du premier ministre tunisien par rapport à cette nomination ? Ira-t-il jusqu’à fermer ses yeux ou bien répondre favorablement au désir du collectif.