Après avoir contraint la junte militaire au pouvoir au Burkina Faso à réduire la durée de la transition à 24 mois, la Cédéao vient de réussir le même coup en Guinée.
La junte militaire au pouvoir à Conakry vient de faire marche arrière. Sous la pression de la Cédéao, elle a accepté de réduire la durée de la Transition prévue initialement de 36 mois à 24 mois. Cette annonce a été faite par le président en exercice de l’institution sous régionale, le chef de l’État bissau-guinéen, Umaro Sissoko Embalo . «J’ai été à Conakry avec le président de la commission de la Cédéao pour faire comprendre à la junte militaire la décision du sommet des chefs d’État que la transition ne peut pas dépasser les 24 mois. Eux avaient proposé 36 mois. On a réussi à les convaincre», a dit Embaló à la presse, à l’occasion de la visite dans son pays du président français Emmanuel Macron.
Le 20 juillet dernier, le président Umaro Sissoko Embalo était d’ailleurs à Conakry accompagné d’une délégation de la Cédeao pour rencontrer le président de la Transition, Mamady Doumbouya. Décidément ces échanges ont porté leurs fruits.