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Une nouvelle ère s’ouvre sur l’Algérie depuis la démission « forcée » de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika.Comme annoncé, Abdelkader Bensalah, le président du conseil de la Nation, réputé proche de l’ancien régime, a été nommé le 09 avril par le Parlement au poste de président par intérim.
Cette nomination intervient une semaine après la démission de Bouteflika.
Porté au poste de président pour une période de trois mois maximum, du moins jusqu’à la tenue des élections, fixée au plus tard le 09 juillet, le président par intérim promet d’être aussi « transparent et régulier ».
« Je vais travailler à concrétiser les intérêts du peuple… C’est une grande responsabilité que m’impose la Constitution », a assuré Abdelkader Bensalah devant le Parlement, rapporte Koaci.
Malgré une transition « légale », après la démission d’Abdelaziz Bouteflika, les manifestations se poursuivent dans la capitale algérienne, Alger.
Ces derniers exigent le départ du « système ». Abdelkader Bensalah, l’homme de 77 ans, ferait partie du système et très proche du président Bouteflika.
Dans la matinée de la nomination du président par intérim, une manifestation des étudiants a été dispersée à coups de gaz lacrymogènes, suivie des arrestations.
Toutefois, la tâche s’annonce lourde pour le nouveau président qui doit assurer une bonne transition et l’organisation des élections libres et transparentes.
