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Bataille de succession au Cameroun: un autre proche de Paul Biya échappe à la mort

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Dans la nuit du 12 au 13 septembre 2022, des hommes lourdement armés ont fait irruption chez Foe Ndi, l’indentant à la présidence de la République du Cameroun. Les malfrats ont été repoussés par la garde.

La bataille de succession à Paul Biya que se livrent ses proches collaborateurs n’a pas encore dévoilé sa dernière carte. Dans la nuit du 12 au 13 septembre 2022, des hommes lourdement armés ont fait irruption chez un proche collaborateur du président camerounais. L’attaque a été perpétrée chez Christophe Foe Ndi, intendant à la présidence de la République du Cameroun et également membre du clan Nanga, et très proche de Ferdinand Ngoh Ngoh, l’actuel Secrétaire général de la présidence de la République. Arrivés autour de 1 heure du matin, les malfrats ont été repoussés par l’escouade policière qui était de garde.

« Après avoir escaladé la clôture de la résidence, ils ont surpris un fonctionnaire de police et le vigile qui y assurent la sécurité. Pour l’instant, l’arme du fonctionnaire de police a été emportée par les malfrats. Un des malfrats blessé », apprend-on. Une version confirmée par le témoignage du policier qui apparait le visage ensanglanté dans une vidéo diffusée sur la toile.

A l’analyse du mode opératoire, il s’agit pour plusieurs observateurs des soubresauts de la bataille de succession qui se joue au palais d’Etoudi depuis plusieurs années. En effet depuis quelques mois, deux camps s’affrontent ouvertement sous le regard impuissant d’un président de la République usé par 40 ans de pouvoir. D’un côté le clan Nanga, une ethnie du Centre du Cameroun représentée par Ferdinand Ngoh Ngoh, le secrétaire général de la présidence de la République et  homme lige de la première dame Chantal Biya. Et de l’autre côté, le clan Bulu, représenté par Samuel Mvondo Ayolo, le directeur du cabinet civil de la présidence de la République et soutenu par Louis Paul Motaze, le ministre des Finances

Comme tactique de guerre, les deux camps multiplient attaques verbales, coups bas, attaques et agressions physiques. Avant la tentative d’agression de Christophe Foe Ndi, c’est d’abord Sylvain Mvondo, directeur de l’Economie et membre du clan Bulu, qui avait été victime d’agression il y a quelques mois. Sa violente agression suivie des actes de tortures sur sa personne dans la nuit du 14 au 15 juin avait choqué tout le pays. L’infortuné avait été laissé pour mort par ses bourreaux.

De nombreux analystes avaient également indiqué que l’affaire Jean-Sylvain Mvondo n’était que l’illustration de batailles de pouvoir que se livrent en ce moment les pontes du régime dans la perspective de la succession au sommet de l’État.

En 2018 déjà, c’était le domicile du ministre d’Etat, secrétaire général à la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, qui était l’objet d’une attaque  quasi-similaire.

Essama Aloubou




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