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L’étau se resserre autour de Teodorin Obiang. Après son recours en appel, le numéro 2 équato-guinnéen n’a pas eu gain de cause. Le vice-président de la Guinée Equatoriale a vu sa peine corser par les magistrats français. Il est désormais condamné à 3 ans de prison avec sursis et 30 millions d’euros d’amende contre un an d’emprisonnement préalablement requis contre lui.
Le verdict du procès en appel a été prononcé ce lundi 10 février. Condamné à une année d’emprisonnement en première instance le 27 octobre 2017, Teodorin Obiang devra selon la nouvelle sentence, purger une peine de 3 ans avec sursis et payer une amende de 30 millions d’euros.
La confiscation de l’ensemble de ses biens saisis a été également confirmée par la justice française. Un appartement luxueux et des bolides hors de prix étaient déjà sous scellés depuis 3 ans et le demeureront .
Le vice-président de Guinée Equatoriale a été donc reconnu coupable de blanchiment d’abus de biens sociaux, blanchiment de détournement de fonds publics, blanchiment d’abus de confiance.
Il est reproché au fils du Président équato-guinéen, de s’être frauduleusement bâti une fortune colossale estimé à environ 150 millions d’euros.
Les avocats de Teodorin Obiang, contestant la légitimité de la justice française ont de nouveau fait appel, cette fois, devant la Cour internationale de Justice (CIJ). Les deux parties se retrouveront à La Haye du 17 au 21 février prochain.
