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This video frame grab image obtained by AFP from ORTN - Télé Sahel on July 26, 2023 shows Colonel Major Amadou Abdramane (C), spokesperson for the National Committee for the Salvation of the People (CNSP) speaking during a televised statement. Soldiers claimed on July 26, 2023 to have overthrown the government of Niger President Mohamed Bazoum in a statement read out on national television, after a day in which the leader was detained in his official residence. "We, the defence and security forces... have decided to put an end to the regime" of President Bazoum, said Colonel-Major Amadou Abdramane, surrounded by nine other uniformed soldiers in the address. They said "all institutions" in the country would be suspended, borders were closed, and a curfew had been imposed "until further notice". (Photo by ORTN - TéLé SAHEL / AFP)

Chute de Mohamed Bazoum : la France perd un allié important au Sahel

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Au Niger, les militaires mutins ont affirmé, mercredi 26 juillet soir, avoir renversé le régime du président Mohamed Bazoum, dans une déclaration lue à la télévision nationale à Niamey, au nom d’un Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP).

À moins d’un retournement de situation, c’est probablement la fin du régime de Mohamed Bazoum, le président nigérien, arrive au pouvoir en février 2021.  « Nous, forces de défense et de sécurité, réunis au sein du CNSP, avons décidé de mettre fin au régime que vous connaissez », celui du président Bazoum, a déclaré le colonel major Amadou Abdramane, entouré de neuf autres militaires en tenue. Et d’ajouter que « cela fait suite à la dégradation continue de la situation sécuritaire, la mauvaise gouvernance économique et sociale« .

Tôt dans la matinée de mercredi, des éléments de la garde présidentielle ont séquestré le chef de l’Etat Mohamed Bazoum et sa famille ainsi que des membres de son gouvernement. Malgré les nombreuses condamnations, mises en garde et tentatives de médiation, les insurgés se sont montrés jusqu’au-bistes. Une déclaration conjointe des mutins et de la garde nationale était attendue hier soir.

Si le putsh est confirmé, alors la France aura perdu un de ces derniers alliés dans la région. Au Mali, au Burkina, les militaires qui ont le pouvoir se sont tournés vers de nouveaux partenaires comme la Russie pour lutter contre l’insécurité qui sévit dans la sous-région.




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