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Cote d’Ivoire: la chanteuse Nayanka Bell passera ses trois prochaines années en prison

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Aka Louise de Marillac, c’est à ce nom que répond à l’état civil l’artiste auteure compositrice, styliste et modéliste ivoirienne Nayanka Bell.  Née en 1963 à Agboville, la chanteuse n’a cessé de faire les gros titres de la presse ivoirienne depuis plus d’une décennie déjà avec une affaire de litige foncier qui l’oppose aux habitants du village d’Ano à Agboville. Désormais, le verdict est tombé, le tribunal de première Instance d’Abidjan a condamné mercredi 16 mai 2018 Nayanka Bell à 3 ans de prison ferme avec une amande de 160 millions de francs CFA.

Dans un interview accordée au magazine Topvisages, sur un lit d’hôpital suite à une crise dans cette affaire, la star s’explique sur le problème:

« Ma famille a acheté des terres de plusieurs hectares en 1994 dans le village d’Ano, dans la sous-préfecture d’Agboville. Il s’agit de quatre concessions. Des concessions de mon père, moi-même, mon mari et mes sœurs. Mon père a fait toutes les formalités pour s’acquitter des droits de ces biens en bonne et due forme auprès des chefs notables et coutumiers, ainsi que les chefs de familles du village d’Ano. L’administration d’alors, après enquête nous a fourni tous les documents de ces terres. Toutes les parties ont approuvé. Nous avons chacun eu nos titres fonciers en 1997- 1998. J’ai avec moi tous les papiers du représentant de la famille des vendeurs… Mon père avait commencé à planter sur les terres. Quand il est décédé, nos soucis ont commencé. Un jour, apparait le petit frère de l’héritier coutumier. Ce dernier arrive avec des individus et ensemble, ils se sont mis à détruire nos terres. Sous prétexte que c’est leur propriété. Ils veulent nous chasser de nos terres. Mais ils n’y arriveront pas. Ces villageois ont utilisé toutes les voies et moyens pour dire que les documents que je possédais étaient faux. Ils sont même allés trouver le procureur pour lui faire entendre que j’ai envoyé des gens dévaster leurs plantations dans un village que je ne connais même pas. Et pourtant, depuis 2015 la justice avait tranché le litige qui nous opposait. On avait eu gain de cause. »

Suite à un premier jugement prononcé par le juge pénal, l’artiste était déjà condamné à ces peine et amende susmentionnées. Insatisfaite, la styliste a fait un appel de cette décision qui s’est tenu le mercredi dernier, confirmant la première décision de la cour.

Déçue, déprimée et désespérée, NAYANKA BELL espère toujours que les choses reviennent à tourner à son avantage même si elle affirme avoir perdu toute confiance en la justice de son pays. Mais pour l’heure, les fans qui espèrent la retrouver dans le monde su showbiz vont devoir patienter encore des années.

 




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