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Enlèvement de deux français au Bénin: les ravisseurs bientôt connus

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Les enquêteurs français peuvent exploiter la piste des communications entre les groupes armés du nord du Burkina Faso et Katiba Macina dans le centre du Mali. Même si les preneurs d’otages restent inconnus, ces communications laissent à penser que des membres du groupe Ansarul Islam pourraient être les auteurs de l’enlèvement des deux touristes français au Bénin, renseigne RFI.

Selon notre source, l’identité des ravisseurs reste incertaine. Selon des sources concordantes, les soupçons portent sur les hommes de Jafar Dicko, le frère d’Ibrahim Malam Dicko qui a été tué en 2017. Il a appartenu à Ansarul Islam, un groupe terroriste qui recrute principalement dans la communauté peul, agissant dans le nord du Burkina Faso, et ayant des connexions avec la katiba Macina d’Amadou Koufa dans le centre du Mali.

Mais jusqu’à présent, aucune autorité n’a pas encore confirmé l’information. Pour la ministre des Armées Florence Parly, «il est encore trop tôt pour se prononcer » sur l’identité des ravisseurs.

L’alerte de l’enlèvement des deux Français au Bénin a été donnée le 2 mai et cinq jours après les forces spéciales françaises mènent une première opération sur le sol burkinabé. La mission était de récolter du renseignement. Selon Ouagadougou, « des téléphones sont récupérés ». Ils ont peut-être permis de remonter la piste des preneurs d’otages. Ensuite, grâce à un important travail de renseignement, le véhicule des ravisseurs est repéré, écrit le journal.

Selon toujours les recoupements de notre source, arrivés à la frontière malienne, à environ 70 km de Djibo, les ravisseurs stoppent leur progression. Une nouvelle fois les informations sont minutieusement recoupées, afin d’être sûr que les otages français se trouvent bien dans les huttes qui servent de caches aux terroristes. Les observations permettent de conclure que les otages sont aux mains de six terroristes.





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